Gecko Art ! est une galerie de peinture naïve située au Mourillon, au port Saint-Louis de Toulon, juste en face de la mer. Vous y rencontrerez seize artistes peintres naïfs de renommée internationale... Soyez toujours les bienvenus chez Gecko Art !


N° photo Artiste Titre Nature Format
Diaporama 1 image 1 Jean Delêtre Libérés pour bonne conduite Huile sur toile 40x40
Diaporama 1 image 2 Christian Lloveras Avant le déluge Huile sur toile 30x30
Diaporama 1 image 3 Olaf Ulbricht Die Post ist da Huile sur toile 40x30
Diaporama 1 image 4 Julie Groseille Le rendez-vous du soir Huile sur toile 6F
Diaporama 1 image 5 Sema Culam Wheat Huile sur toile 25x35
Diaporama 1 image 6 Marie-Line Sulle Adam et Eve Huile sur bois 20x20
Diaporama 1 image 7 Mariana Mihut Le fleuriste Huile sur toile 30x40
Diaporama 1 image 8 Guido Vedovato Gatto Huile sur toile 30x40

N° photo Artiste Titre Nature Format
Diaporama 2 image 1 Tito Lucaveche Jugueteria del village Huile sur toile 35x27
Diaporama 2 image 2 Elisabeth Davy-Bouttier Une vie de chien Huile sur toile 46x38
Diaporama 2 image 3 Clyv Au grand cœur Aquarelle 56x56
Diaporama 2 image 4 Maria Cristina Haize Jeux d'enfants Huile sur toile 30x30
Diaporama 2 image 5 Per Olof Olsson Music Maestro Huile sur toile 55x46
Diaporama 2 image 6 JB Durao Lisboa Acrylique 22x14
Diaporama 2 image 7 Frédérique Jaillet New York Pastel à l'huile 30x40
Diaporama 2 image 8 Philippe Loubat Sur la route de Zagreb Huile sur toile 100x100

 


Peinture naïve

Art naïf

Galerie de peinture naïve

Naive art

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Galerie de peinture

Tableaux de peinture

Artiste naïf

Toulon

Galerie de peinture Toulon

Galerie de peinture naïve Toulon

Art naïf Toulon

Peinture naïve Toulon

Artiste peintre

Artiste peintre naïf

Animalier naïf

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Naiv gallery

Naiv art in Toulon

Naiv painting in Toulon

Naiv gallery in Toulon



TEXTES CLES :

Le Douanier Rousseau est considéré comme l’inventeur de l’ART NAIF, car il peignait en dehors de toutes normes académiques.L’Art Naïf est un style pictural figuratif, qui ne respecte pas, par ignorance ou par choix, les règles de la perspective, et qui se traduit par :

peintures naïves

On appelle " peintures naïves " celles qui, étant l'œuvre d'exécutants instinctifs, ne manifestent que peu d'affinité, tant sous le rapport de l'inspiration que sous celui de la technique, avec le plus grand nombre de créations plastiques de leur temps.
   C'est vers le milieu du XIXe s., sous l'influence du Romantisme, que l'on commence à s'intéresser aux arts pratiqués par les gens du peuple. Ce sont des poteries, des ouvrages de menuiserie ou de serrurerie, des tissus, des broderies. Ce sont aussi des peintures : enseignes, ex-voto, portraits, emblèmes corporatifs, brevets et certificats illustrés. Ce sont encore, coloriés au pochoir sur feuilles volantes, ce que l'on appelle communément images d'Épinal. Presque tous les auteurs de ces pièces sont demeurés anonymes.

Les peintres naïfs en France

On peut supposer qu'au premier Salon libre, sans jury, de Paris, en 1848, des peintres exposèrent des œuvres comparables à celles des poètes ouvriers. Il en fut de même, peut-être, au Salon des refusés de 1863. Mais ce n'est qu'en 1885, lors du Salon des artistes indépendants, que se fit connaître l'art naïf avec Henri Rousseau, dit le Douanier.

   Au début du XXe s., Alfred Jarry puis Guillaume Apollinaire et, à leur suite, les marchands Bernheim, Wilhelm Uhde, Ambroise Vollard et Paul Guillaume commencent à mobiliser l'opinion non seulement sur l'œuvre du Douanier, mais aussi sur celle des primitifs et des autodidactes. Parallèlement, avec l'avant-garde cubiste et pré-abstraite, des personnalités comme Picasso, Robert Delaunay, Kandinsky, Brancusi accordent une attention privilégiée à l'art des enfants et des aliénés comme à celui des naïfs. Et lorsque, en 1927, la collection des peintures naïves réunie par George Courteline est mise en vente, ce n'est plus de " musée des horreurs " que l'on parle, mais de " musée du labeur ingénu ".

   La première grande exposition consacrée aux naïfs, à Paris, date de 1937. Sous le titre " Les maîtres populaires de la réalité ", elle révéla, à côté du Douanier Rousseau, Louis Vivin, Camille Bombois, André Bauchant, Dominique-Paul Peyronnet, Séraphine Louis, dite Séraphine de Senlis, Jean Ève, René Rimbert, Adolf Dietrich, tous ouvriers ou artisans, ainsi que Maurice Utrillo, le fils de Suzanne Valadon. Ce titre, choisi par les organisateurs, souleva de vives discussions révélatrices, en un sens, de la difficulté reconnue à classer l'art des peintres représentés. D'aucuns lui préféraient l'expression " primitifs modernes " ; d'autres, celle de " peintres naïfs " ou de " peintres du dimanche ", de " peintres autodidactes " ou " instinctifs ". Succédant aux grandes expositions de Knokke-le-Zoute, en 1958, Baden-Baden, en 1961, Paris, en 1964, gal. Charpentier, et Rotterdam, la même année, l'exposition " Die Kunst der Naiven " de Zurich, en 1975, regroupe encore sous la même terminologie des arts aussi différents que l'art primitif, l'art des aborigènes, des enfants ou des aliénés, confirmant ainsi l'impossible insertion de ce genre nouveau dans un cadre traditionnel.

   Nombreux sont aujourd'hui, à travers le monde, les peintres se réclamant de l'art naïf. Citons, par exemple, les Italiens Metelli, De Angelis, l'Espagnol Vivancos, le Belge Louis Delattre ou les Français Lagru et Caillaud. Leur succès véritable touche autant le public, que les collectionneurs, et les musées les accueillent largement. Leur art, souvent d'une indéniable qualité, demeure pourtant l'un des plus mystérieux. Mais l'authenticité est malaisée à reconnaître et n'est nullement chose courante.

Peintres naïfs des pays de l'Est

Une place très particulière revient au mouvement naïf des pays de l'Est, qui, depuis l'entrée de ceux-ci dans l'ère du socialisme et du collectivisme, connaît un développement d'une ampleur exceptionnelle. Il faut citer notamment les Polonais Nikifo et Ociepka, les Tchécoslovaques Zigmunt Hubácek et Antonin Rehak, les Russes Niko Pirosmanachvili et Catherina Bilacour et les Yougoslaves, parmi les plus importants, aujourd'hui, du groupe Zemlja (" la terre ", formé en 1929), où s'imposent quatre grands : Ivan Generalìc, Marko Virius et Franjo Mraz autour de la forte personnalité de Hegedusic ; peintres paysans qui prônent un art socialement engagé encore proche du folklore national. À partir de cette dernière école, dite " école de Hlebine ", se développe une génération prolifique dont les œuvres ont été connues en France par l'exposition du Grand Palais, à Paris, en 1976.

Les peintres naïfs américains

Révélés à l'Europe en 1967-68 par une exposition circulaire, ils font état d'un art authentiquement primitif, remontant à l'âge des pionniers du XVIIIe s., lorsque la charmante Amérique était, a-t-on pu dire, en retard de deux cents ans sur l'Europe. Les premiers peintres ont été de simples artisans demeurés anonymes, qui pratiquaient un autre métier. Certains, après avoir terminé la toile, sculptaient le cadre. Ils travaillaient pour la communauté à la demande, produisant des portraits en plus grand nombre que des paysages, des natures mortes de fruits et de légumes, des scènes de l'existence quotidienne, où le soin de l'exactitude, allié à celui du pittoresque, était leur seule règle. Indiens superbes, bons sauvages, ports et tempêtes, courses de chevaux, bateaux à roue, quelquefois des scènes religieuses étaient des thèmes privilégiés. Ils voulaient avant tout être expressifs et peu leur importaient les problèmes de proportion du corps humain ou de la perspective aérienne. Des musées consacrés à la peinture naïve ont été fondés en France, à Laval et à Nice. La fondation Dina Vierny (Paris) conserve des œuvres de Bauchant, Bombois, etc.


L’art naïf désigne une école de peinture, les « peintres naïfs », prônant un style pictural figuratif ne respectant pas — volontairement ou non — les règles de la perspective sur les dimensions, l'intensité de la couleur et la précision du dessin. L'inspiration des artistes naïfs est généralem


L’art naïf désigne les œuvres d'artistes, le plus souvent autodidactes, qui se trouvent en décalage avec les courants artistiques de leur temps, soit par maladresse, soit parce qu'ils en ignorent tout.

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Définition

L'art naïf désigne aussi une école de peinture, nommée « peintres naïfs », prônant un style pictural figuratif qui se caractérise notamment pour la minutie apportée au détails, l'emploi de couleurs gaies (en aplats), et une représentation « ingénue » et figurative de sujets populaires (paysages campagnards, costumes folkloriques, animaux domestiques ou sauvages). La codification et la pérennité de ce style semblent donc mener vers une autre forme d'académisme.

Le terme « naïf » aurait été utilisé pour la première fois au XIXe siècle, pour qualifier les œuvres du peintre Douanier Rousseau, qui peignait hors des normes académiques, sans suivre pourtant les recherches picturales de l'avant-garde (impressionnisme). Il faut toutefois remarquer que dès 1870, dans son poème Au cabaret vert, Arthur Rimbaud emploie le mot pour désigner des représentations picturales "maladroites" : « je contemplai les sujets très naïfs de la tapisserie », ce qui est peut-être à l'origine de l'emploi « naïf » chez Guillaume Apollinaire quelque temps plus tard. Il s'applique aussi à des formes d'expression populaires de différents pays, notamment au courant artistique le plus connu d'Haïti.

Au Québec, on emploie plus volontiers le terme d'art indiscipliné, bien que celui d'art naïf soit parfois utilisé.


Denis Diderot développa l'Art naïf comme étant le seul courant véritablement art, dans son Traité du beau. Car pour lui l'art doit être exempt de tout sentiment d'utile et d'agréable, c'est à dire dépecé de tout intérêt humain salissant le Beau. Et qui est le mieux placé pour y parvenir? Diderot affirmera que c'est l'athée car il est libre de sa vision de la nature et de sa représentation ensuite artistique, il y rejetera tout finalisme. L'art naïf comme étonnement de tout ce qui est, la vision la plus proche de la réalité, qui se détache de ses carcans habituels. C'est aussi le retour de l'art fragmenté, et du difforme, et des paysages en ruine : « Souviens toi que tu meures (memento mori) » pour mieux vivre et plus intensément


Encore mal connu, la peinture naïve conserve de l'enfance plusieurs caractéristiques tel que l'engouement pour les couleurs vives et un fort penchant pour l'imaginaire et le merveilleux. La peinture naïve est un mouvement artistique qui s'est manifesté au début du siècle avec Henri Rousseau, le premier peintre naïf reconnu d'Europe.

L'art primitif ou naïf s'ést révélé au cours des cinquantes dernières années comme l'un des phénomènes les plus importants de l'art contemporain. L'art naïf a survécu aux changements constants imposés par les différentes tendances artistiques du vingtième siècle. Les oeuvres primitives dénotent un caractère national marqué, bien qu'elles possèdent une remarquable unité de style.
L'art naïf échappe à toute définition. Il ne cherche pas à explorer, à décortiquer ou à analyser, il évoque plutôt un monde serein et simple. Il transmet un message original et représente des scènes de la vie de tous les jours, des souvenirs, des rêves et des fantasmes, associés à un amour des couleurs et des formes. Bien que la différence entre l'art populaire et l'art naïf soit souvent floue, l'art naïf se réfère moins aux structures sociales et aux traditions que l'art populaire.

À partir des années 1930, le nombre d'expositions et de musées d'art naïf a augmenté en Amérique du Nord et en Europe.

L'art naïf a connu une popularité croissante et avec elle se multiplient les expressions pour nommer les artistes de ce nouveau courant artistique. Pour désigner ces artistes dits naïfs, on parle de peintres populaires, primitifs modernes, néo-primitifs, instinctifs, folkloriques, du dimanche, du cœur sacré, vernaculaires, etc.